Biographie de l'auteure

Colombe Turpin

auteure

Je suis née le 20 juillet 1951, dans la pittoresque région de la Petite-Nation, en Outaouais, plus particulièrement à Chénéville. J'y demeure en fervente amante de la nature dans le canton de Ripon, tout près des lieux de mon enfance. Après avoir travaillé une partie de ma vie pour le service à la clientèle dans le public comme secrétaire-trésorière pour les municipalités de Vinoy et Chénéville, j'ai exercé par la suite la fonction de préposée à l'accueil dans le réseau de la santé pendant près de vingt ans à l'établissement de santé de Buckingham. En 2006, j'adhère à une retraite méritée avec la mention « Liberté 55 ».

Mariée à 18 ans, remplie d'admiration pour le rôle de mère, je suis moi-même mère de quatre filles et je suis devenue avec bonheur une inconditionnelle grand-mère. Autodidacte, je suis une passionnée de lecture et d'écriture depuis ma tendre enfance. Avec la cinquantaine, vint pour moi un projet d'écriture. Un testament. Une urgence de livrer un témoignage à mes filles sur ma vie de petite fille, de femme et de mère, ainsi qu'un vibrant hommage à mes parents, père et mère.

Quatre livres autobiographiques sont écrits sous les titres: Les propos de mon âme, âme de dentelle, volet 1 et 2, Victoire et les Dernières Heures... au présent. Mais pour publier mes écrits, très tôt, je comprends que le monde de l'édition est complexe, fermé, pour ne pas dire une quête quasiment inaccessible. Je décide de me battre pour ma liberté d'expression et je reprends alors la suite de mon mentor, monsieur Florian Chrétien, éditeur de Gatineau, retraité, à l'époque. Avec l'aide de mon banquier-conjoint et le soutien cultivé de ma sœur Jeannine (Université d'Ottawa), je fonde ma propre maison d'édition sous la même bannière que monsieur Chrétien « Les Écrits d'Or ».

Après plusieurs années de recherches et d’écriture, je me lance dans l'écriture de mon premier roman Le sang de ma mémoire que j’écris toujours la nuit, là où tout est silence et solitude. J'y conserve l'entreprise enregistrée, Écrits d'Or Colombe Turpin, pour mes propres livres et mes redevances, auteur-éditeur, catalogue antérieur et vivant. Le roman paraîtra en 2012.

En août 2015, je présente En Toute Liberté, très différent à certains égards. Autant le premier a été écrit la nuit, autant celui-ci a été écrit le jour. Pour des raisons qui s’expliquent avec la disponibilité de l’esprit. L’inspiration. L’important besoin de lumière pour les mots sur l’ensemble du roman. Le temps, les années, l’histoire soutiennent des éléments distincts du précédent. Écriture plus concise, vie de famille élaborée, sujet du suicide abordé, voilà en moins de mots une histoire racontée au milieu d’une vie parfois vécue et parfois romancée par l’auteure. Ce deuxième roman, je l’ai porté très longtemps en moi, je crois avant même d’avoir écrit le premier, qui m’a pourtant demandé cinq années. En Toute Liberté est un cri d’amour sur la vie, un pied de nez à la mort et un salut de grande qualité à l’amitié. Des épisodes sur les troubles anxieux causés par le passé non assimilé et souvent caché sont la source de ce récit. Drôle et triste à la fois quand l’espérance et la résilience sont au rendez-vous.

Une auteure qui se lance dans l’écriture d’un roman est forcément une voleuse de vies. À priori, la sienne qui est mise très souvent en situation de romance. Viennent ensuite les personnes touchant de près ou de loin à son cheminement personnel au cours de sa vie et servant de toile de fond. Toujours sous une liberté d’expression par la grâce de ce roman, j’ai convoqué le réel avec l’imaginaire. Ce roman est sans préjudice de droits, de dettes et/ou de torts envers qui que ce soit.

Dans mon quotidien, mes quatre filles sont mes incontestables bonheurs. Des femmes de qualité et leur conjoint en soutien, mes gendres. Cinq petits-enfants sont mes éternels et inestimables trésors. J’ai des amitiés de toutes catégories qui comblent ma vie. Des hétéros, des gais, des célibataires, des divorcés et des remariés. J’ai des amitiés féminines aussi longues en corridor depuis quarante ans sonnants. J’ai le père remarié de nos quatre filles et sa conjointe, celle qui doit recevoir bien des gestes gracieux en regard de mes enfants et son dévouement. J’ai des neveux et des nièces. Ceux et celles que je vois et ceux et celles que je ne vois plus. J’ai de l’amour. Un mari à la retraite et artiste peintre. J’ai sa sœur, une belle-sœur plus que sœur. J’ai un domaine pour marcher, vivre dans la nature, respirer l’air de tous les vents, entendre les oiseaux de ma fenêtre et voir les poules de toutes les couleurs venir picorer près de ma galerie. J’ai mon écriture et ma lecture. J’ai la santé mentale et physique. J’ai mes croyances et mes divinités. J’ai la gratitude facile, mais jamais les pardons inutiles.